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Il est évident que les actions d’OSPAR aident à réduire la pollution du milieu marin, mais de nombreux problèmes persistent. Les impacts les plus répandus qui affectent les écosystèmes découlent de la pêche et les impacts émergents liés au changement climatique causent de sérieuses préoccupations. Un certain nombre de questions interdisciplinaires affectent l’état écologique de grandes parties de la zone OSPAR, mais, par rapport aux objectifs des Stratégies OSPAR et du point de vue des autres impacts spécifiques des activités humaines, la situation actuelle est différente pour chaque Région.

Région I Région II Région III Région IV Région V
Il n'y a aucun problème d'eutrophisation. Une augmentation des apports en nutriments issus de l’aquaculture et des apports atmosphériques d’azote est attendue.
Les teneurs en métaux sont pour la plupart acceptables mais celles en HAP et PCB sont inacceptables pour environ un tiers des sites de surveillance. Une augmentation de la pression issue de l'extraction du pétrole et du gaz, de la navigation maritime et du transport atmosphérique à longue distance des contaminants est prévue.
Dans les pays d’OSPAR, il n’y a pas d’installations nucléaires qui déversent dans la Région. La radioactivité est rejetée par l'industrie pétrolière et gazière offshore mais les tendances dans les rejets n'ont pas été évaluées. La perspective pour la pression globale est incertaine.
La pollution par les hydrocarbures et les produits chimiques de l'eau de production, par les déversements accidentels et par les déblais de forage a été réduite, mais n’est pas complètement éliminée. Il est prévu que les activités pétrolières et gazières offshore et la pression associée augmentent.
Un grand nombre d’espèces et d’habitats sont menacés ou en déclin. On s'attend à ce que la pression liée au changement climatique et à l'expansion résultante des activités humaines dans les zones libérées des glaces augmente.
Certains stocks halieutiques sont au-delà des limites biologiques de sécurité et la pêche a toujours un impact sur certains habitats des fonds marins. La pression de pêche a diminué suite à une gestion améliorée et l’on s’attend à ce que cette baisse continue.
L'état actuel par rapport au bruit sous-marin est inconnu. Une croissance de la pression liée au bruit peut être prévue en raison de l’élargissement de l’éventail et de l'intensité des activités humaines.
L'état actuel par rapport aux déchets marins est inconnu. La perspective pour la pression due aux déchets est incertaine.
L'état actuel par rapport aux espèces non indigènes est inconnu, bien que plusieurs espèces problématiques aient été identifiées. Une croissance de la pression due aux espèces non indigènes peut être prévue en raison de l’élargissement de l’éventail des activités humaines et en conséquence du changement climatique.
De nombreuses zones de la côte continentale, y compris la Manche, le Skagerrak, le Kattegat, et les estuaires britanniques présentent des problèmes d'eutrophisation. On ne s’attend pas à des changements pour la pression globale due à l'agriculture, aux effluents d'égout et aux apports atmosphériques.
Les teneurs en métaux, HAP et PCB sont à des niveaux inacceptables pour la plupart des sites de surveillance, principalement côtiers. La perspective pour la pression globale due aux sources telluriques et maritimes et aux apports atmosphériques est incertaine.
Les rejets radioactifs provenant de l’industrie nucléaire ont diminué, mais certains rejets provenant de cette industrie et de l’industrie pétrolière et gazière offshore continuent. La perspective pour la pression globale est incertaine.
La pollution par les hydrocarbures et les produits chimiques de l'eau de production, par les déversements accidentels et par les déblais de forage a été réduite, mais n’est pas complètement éliminée. Une diminution de la production pétrolière et gazière et de la pression associée est prévue en mer du Nord.
Un grand nombre d’espèces et habitats sont menacés ou en déclin. On s'attend à ce que la pression de pêche diminue en raison de l’introduction d’une gestion améliorée, mais une augmentation de la pression due aux activités humaines est attendue dans la zone côtière.
Plusieurs stocks halieutiques sont au-delà des limites biologiques de sécurité et l’état de certains stocks ne peut pas être complètement évalué. La destruction d’habitat et l’épuisement d’espèces prédatrices et d’espèces-proies clés sont préoccupants. On s'attend à ce que la pression de pêche diminue suite à une gestion améliorée.
L'état actuel par rapport au bruit sous-marin est inconnu. Une croissance de la pression liée au bruit peut être prévue en raison de l’élargissement de l’éventail et de l'intensité des activités humaines.
La quantité de déchets marins est préoccupante. La perspective pour la pression exercée par les déchets est incertaine en raison de la variété des sources, des différentes tendances et des contrôles prescrits.
L'état actuel par rapport aux espèces non indigènes est inconnu, bien que plusieurs espèces problématiques aient été identifiées. La perspective pour la pression est incertaine en raison de la prise d’effet de mesures sur les eaux de ballast alors que le changement climatique s’avère favorable à l’essor des espèces vers de nouvelles zones.
De nombreux estuaires et baies fermées ont des problèmes d’eutrophisation, mais l’étendue spatiale des zones touchées est faible. On ne s’attend pas à des changements pour la pression globale due à l’agriculture, aux effluents d’égouts et aux apports atmosphériques.
Les teneurs en métaux, HAP et PCB sont à des niveaux inacceptables dans certains sites de surveillance, principalement côtiers et en particulier en mer d’Irlande. La perspective pour la pression globale due aux sources telluriques et maritimes et aux apports atmosphériques est incertaine.
Les rejets radioactifs provenant de l’industrie nucléaire ont diminué, mais certains rejets provenant de cette industrie et de l’industrie pétrolière et gazière offshore continuent. La perspective pour la pression globale est incertaine.
Il y a très peu de production de pétrole et de gaz. La pollution par les hydrocarbures et les produits chimiques par cette activité a été réduite, mais n’est pas complètement éliminée. On ne s’attend pas à des changements pour la pression exercée par les activités pétrolières et gazières offshore.
Un grand nombre d’espèces et habitats sont menacés ou en déclin. On s'attend à ce que la pression de pêche diminue suite à une gestion améliorée, mais une augmentation de la pression due aux activités humaines est attendue dans la zone côtière.
Plusieurs stocks halieutiques sont au-delà des limites biologiques de sécurité et l’état de certains stocks ne peut pas être évalué complètement. La destruction d’habitat et l’épuisement d’espèces prédatrices et d’espèces-proies clés sont préoccupants. On s'attend à ce que la pression de pêche diminue suite à une gestion améliorée.
L'état actuel par rapport au bruit sous-marin est inconnu. Une croissance de la pression liée au bruit peut être prévue en raison de l’élargissement de l’éventail et de l'intensité des activités humaines.
La quantité de déchets marins est préoccupante. La perspective pour la pression exercée par les déchets est incertaine en raison de la variété des sources, des différentes tendances et des contrôles prescrits.
L'état actuel par rapport aux espèces non indigènes est inconnu, bien que plusieurs espèces problématiques aient été identifiées. La perspective pour la pression est incertaine en raison de la prise d’effet de mesures sur les eaux de ballast alors que le changement climatique s’avère favorable à l’essor des espèces vers de nouvelles zones.
Des zones côtières et d’estuaires de la côte française sont touchées par l’eutrophisation. Certains estuaires au Portugal et en Espagne sont des zones à problème potentiel. On ne s’attend pas à des changements pour la pression globale due à l’agriculture, aux effluents d’égouts et aux apports atmosphériques.
Les teneurs en métaux, HAP et PCB sont à des niveaux inacceptables dans certains sites de surveillance, principalement côtiers. La perspective pour la pression globale due aux sources telluriques et maritimes et aux apports atmosphériques est incertaine.
Les rejets radioactifs provenant de l’industrie nucléaire ont diminué, mais certains rejets continuent. Il n’y a pas de rejets provenant de l’industrie pétrolière et gazière offshore. La perspective pour la pression globale est incertaine.
La seule installation de production de gaz ne rejette pas en mer. On ne s’attend pas à des changements pour la pression exercée par les activités offshore.
Un grand nombre d’espèces et habitats sont menacés ou en déclin. On s'attend à ce que la pression de pêche diminue suite à une gestion améliorée, mais une augmentation de la pression due aux activités humaines est attendue dans la zone côtière.
Plusieurs stocks halieutiques sont au-delà des limites biologiques de sécurité et l’état de certains stocks ne peut pas être complètement évalué. La destruction d’habitat et l’épuisement d’espèces prédatrices et d’espèces-proies clés sont préoccupants. On s'attend à ce que la pression de pêche diminue suite à une gestion améliorée.
L'état actuel par rapport au bruit sous-marin est inconnu. La perspective pour la pression exercée par le bruit est incertaine en raison de la variété des sources, des différentes tendances et des contrôles prescrits.
La quantité de déchets marins est préoccupante, bien que plus faible que dans les Régions II et III. La perspective pour la pression exercée par les déchets est incertaine en raison de la variété des sources, des différentes tendances et des contrôles prescrits.
L'état actuel par rapport aux espèces non indigènes est inconnu, bien que plusieurs espèces problématiques aient été identifiées. La perspective pour la pression est incertaine en raison de la prise d’effet de mesures sur les eaux de ballast alors que le changement climatique s’avère favorable à l’essor des espèces vers de nouvelles zones.
Il n’y a pas de problème d’eutrophisation. On s’attend à ce que les apports atmosphériques d’azote par la navigation maritime augmentent.
Aucune donnée de surveillance n’a été soumise sur les teneurs en polluants dans l’environnement et l’état n’a pas été évalué. La perspective pour la pression globale due aux apports atmosphériques et au développement des activités offshore est incertaine.
Il n'y a aucune installation nucléaire et, à l’heure actuelle, aucune installation pétrolière et gazière ne rejette dans la Région. La perspective d’expansion de l’industrie pétrolière et gazière dans la Région V et du développement de la pression s’y rapportant est, à l’heure actuelle, incertaine.
L’exploration pétrolière et gazière a lieu, mais il n’y a pas encore de production. La perspective pour la production pétrolière et gazière dans la Région est incertaine et dépendra de facteurs tels que la faisabilité technique et économique.
Un grand nombre d’espèces et habitats sont menacés ou en déclin. La perspective pour la pression est incertaine.
Certaines espèces de poissons à grande longévité et croissance lente sont touchées par la pression de pêche. La destruction des habitats vulnérables des eaux profondes est préoccupante. La perspective pour la pression de pêche est incertaine.
L'état actuel par rapport au bruit sous-marin est inconnu. La perspective pour la pression liée au bruit est incertaine.
L'état actuel par rapport aux déchets marins est inconnu. La perspective pour la pression due aux déchets est incertaine, en raison de la variété des sources, des différentes tendances et des contrôles prescrits.
L'état actuel et la perspective pour les espèces non indigènes sont incertains.