Bienvenue au QSR 2010!

Les activités humaines à terre et en mer ainsi que les menaces émergentes du changement climatique exercent une pression considérable sur les écosystèmes marins. Le QSR 2010 est une étape importante de l’évaluation de l’état écologique de l’Atlantique du Nord-Est, permettant de réaliser la vision d’OSPAR, à savoir une mer propre, saine et biologiquement diverse. Dix années de surveillance et d’évaluation du milieu marin par les Parties contractantes OSPAR constituent la base scientifique pour ce rapport holistique qui a été préparé en employant l’expertise de nombreux spécialistes des gouvernements OSPAR et des parties prenantes qui ont contribué aux comités et aux groupes de travail d’OSPAR. L’examen par un groupe de pairs scientifiques internationaux, facilité par le Conseil international pour l’exploration de la mer, et la consultation électronique du public sur le QSR 2010 ont aidé à passer en revue de manière critique les preuves recueillies et les conclusions que nous avons tirées.

Cette publication électronique présente le rapport récapitulatif du QSR 2010, ainsi que sa série d’évaluations thématiques sous-jacentes, afin de faire état des progrès accomplis de 1998 à 2008, d’identifier les priorités d’actions et de constituer une ligne de base exhaustive pour les évaluations futures de la qualité écologique de l’Atlantique du Nord-Est.

Résultats essentiels

1 LE BILAN DE SANTÉ 2010

La conservation, la protection et la gestion durable de la biodiversité, des ressources et de la qualité environnementale des écosystèmes de l’Atlantique du Nord-Est sont essentielles. Le QSR 2010 récapitule les connaissances actuelles sur les tendances des pressions et impacts et sur l’état écologique de l’Atlantique du Nord-Est et de ses Régions, et présente les progrès réalisés par OSPAR dans le sens d’une évaluation des écosystèmes. Le QSR 2010 représente une contribution régionale importante à l’évaluation initiale des eaux marines nationales que la plupart des pays OSPAR devront soumettre en 2012 dans le cadre de la Directive cadre Stratégie pour le milieu marin. Il constituera un point de référence régional et contribuera à la réalisation de l’approche écosystémique.

2 L’ATLANTIQUE DU NORD-EST

La vaste zone OSPAR couvre un large éventail d’écosystèmes s’étendant au nord depuis le haut Arctique retenu dans les glaces jusqu’à l’archipel subtropical des Açores dans le sud, et s’étalant des côtes densément peuplées et fortement industrialisées à l’est jusqu’aux eaux profondes de l’océan Atlantique au large à l’ouest. Le système physique exerce un contrôle fort sur les écosystèmes de la zone OSPAR, y compris la présence d’espèces et d’habitats et leurs interactions. Il joue également un rôle clé dans la nature et le degré des pressions humaines résultantes de l'usage des ressources marines vivantes et minérales qui fournit une gamme étendue de biens et de services de valeur économique pour les pays d'OSPAR. La connaissance de la biodiversité et des écosystèmes marins constitue la base indispensable de leur gestion durable.

3 CHANGEMENT CLIMATIQUE

L’acidification des océans et des effets du changement climatique sont avérés, surtout dans les Régions nord OSPAR.

  • La température de l’eau de surface a augmenté depuis 1999, en particulier de 1 à 2 °C depuis 1985 en mer du Nord.
  • Le plancton d’eaux chaudes et certaines espèces de poisson se déplacent vers le nord, impactant potentiellement des écosystèmes entiers.
  • Les organismes calcaires seront potentiellement impactés par l’acidification des océans. Les effets se feront sentir à l’échelle de l’écosystème à partir de 2050, peut-être même durant la prochaine décennie en Arctique.
  • La banquise hivernale arctique a diminué de 2,5% par décennie depuis 1979, réduisant les habitats associés à ce milieu et ouvrant de nouvelles zones océaniques aux activités humaines.
  • L’élévation patente du niveau de la mer rend les côtes basses sensibles aux inondations et à l’érosion côtière.

Le QSR recommande que OSPAR coopère au niveau international afin de surveiller les effets du changement climatique et de l’acidification des océans, et permettre le développement de politiques marines qui encouragent l’atténuation du changement climatique et de l’acidification. Ces politiques devront également, si possible, faciliter l’adaptation.

4 EUTROPHISATION

Les apports de nutriments ont diminué dans l’ensemble, mais l’objectif d’OSPAR, à savoir un milieu marin exempt d’eutrophisation, ne sera pas atteint en 2010.

  • De grandes zones côtières de la mer du Nord, et certains estuaires et baies des mers celtiques, de la Bretagne septentrionale et du golfe de Gascogne sont encore des zones à problème d’eutrophisation.
  • Les rejets de nutriments dans les zones à problème ont baissé de manière significative, par rapport à 1985, dans le cas du phosphore (jusqu’à 85% de baisse), mais moins dans le cas de l’azote (jusqu’à 50% de baisse).
  • L’agriculture contribue pour près des deux tiers des apports aquatiques d‘azote parvenant dans les zones à problème de la mer du Nord et des mers celtiques. Les progrès permettant de contrôler cette source ont été lents.
  • Les apports atmosphériques d’azote sont encore élevés et les émissions atmosphériques provenant de la navigation sont en hausse.
  • Les écosystèmes peuvent mettre des décennies à réagir à la réduction des rejets de nutriments.

Le QSR recommande de fixer des objectifs de réduction des apports de nutriments dans les zones à problème individuelles et de mettre en œuvre, sans délai, les mesures de réduction existantes.

5 SUBSTANCES DANGEREUSES

Les teneurs en certaines substances ont baissé mais des problèmes persistent dans de nombreuses zones côtières.

  • Il est prévu d’abandonner d’ici 2020 un tiers des 26 produits chimiques prioritaires d’OSPAR. Plus d’efforts sont requis pour approcher l’objectif de cessation des rejets des substances dangereuses.
  • On relève encore des effets préjudiciables de l’agent antisalissure tributylétain (TBT) dans quatre des cinq Régions OSPAR, mais ils diminuent partout, grâce à l’interdiction mondiale.
  • Dans de nombreuses zones côtières, les niveaux de cadmium, de mercure, de plomb, d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et de polychlorobiphényles (PCB) sont inacceptables dans le poisson, les mollusques et les sédiments.
  • La présence de polluants organiques persistants (POP), tels que les retardateurs de flamme bromés, est étendue et ces substances s’accumulent dans les organismes marins. Leur présence est en partie due au transport atmosphérique.
  • Les effets biologiques des substances dangereuses, tels que les troubles endocriniens, ne sont pas bien compris.

Le QSR recommande de poursuivre les réductions à la source, de mieux promouvoir les contrôles mondiaux sur les POP et les émissions de mercure, et d’améliorer les connaissances sur les substances dangereuses et leurs effets biologiques.

6 SUBSTANCES RADIOACTIVES

Les rejets de radionucléides provenant des installations nucléaires ont diminué et les doses de radiation reçues par l’homme et les organismes marins provenant de cette pollution sont faibles dans toutes les Régions OSPAR.

  • Les rejets d’activité β provenant des installations nucléaires ont baissé en moyenne de 38% depuis 1995.
  • Les teneurs en substances radioactives dans le milieu marin ont baissé dans les mers celtiques et certaines zones de la mer du Nord.
  • Les rejets de technétium-99 provenant de l’usine de retraitement de Sellafield (Royaume-Uni) ont été réduits de manière radicale.
  • L’eau de production provenant de l’extraction pétrolière et gazière offshore représente une source substantielle de rejets d’activité α. Cependant leurs tendances et impacts n’ont pas encore été évalués.

Le QSR recommande de poursuivre les efforts de réduction des rejets radioactifs provenant du secteur nucléaire et de réaliser de nouvelles évaluations des rejets radioactifs et des impacts provenant de l’industrie pétrolière et gazière, afin de déterminer et de mettre en œuvre des mesures de gestion appropriées.

7 INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE OFFSHORE

La pollution causée par la production pétrolière et gazière a diminué mais il est essentiel de poursuivre la surveillance car l’industrie subit des transformations et des développements.

  • L’industrie pétrolière et gazière est importante dans la mer du Nord et on s’attend à ce qu’elle se développe dans les eaux arctiques.
  • Les rejets d’hydrocarbures dans l’eau ont baissé en moyenne de 20% dans la zone OSPAR depuis 2000, la plupart des pays ayant atteint l’objectif OSPAR de réduction de 15%.
  • Le nombre de petits déversements d’hydrocarbures (<1 tonne) a baissé.
  • Les rejets de fluides de forage à composante organique ont cessé dans l’ensemble depuis 2005.
  • Les impacts environnementaux à proximité de certaines installations ont diminué, mais les preuves sont limitées.

Le QSR recommande d’appliquer une approche basée sur le risque pour la gestion de l’eau de production, d’améliorer l’évaluation environnementale et d’envisager comment appliquer les mesures existantes dans l’Arctique.

8 PÊCHE

La pêche continue à avoir un impact important sur les écosystèmes marins en dépit d’une meilleure gestion.

  • L’exploitation de nombreux stocks continue à dépasser les niveaux durables, tandis qu’il n’est toujours pas possible d’évaluer pleinement un grand nombre de stocks faute de données suffisantes.
  • L’épuisement des espèces clés de prédateurs et de proies et les perturbations des chaînes alimentaires sont des effets préoccupants de la pêche sur les écosystèmes. Il faut aborder, sans délai, la question des rejets de poisson.
  • Les captures accessoires de poisson non ciblé, d’oiseaux de mer et de mammifères marins dans les Régions II, III et IV d’OSPAR causent des préoccupations.
  • La coopération internationale a permis de réduire la pêche illicite, non réglementée et non déclarée dans plusieurs zones.
  • Les dégâts causés aux habitats des fonds marins sont importants mais la protection des récifs de coraux d’eau froide des grands fonds s’est améliorée.

Le QSR recommande de coopérer afin de promouvoir une pêche durable et d’améliorer la surveillance et l’évaluation des pêcheries, des captures accessoires et des habitats vulnérables, en particulier dans l’Atlantique au large sur lequel les connaissances sont médiocres.

9 AUTRES USAGES ET IMPACTS DE L’HOMME

Le milieu marin subit de nombreuses pressions et plusieurs d’entre elles augmentent.

  • La production d’énergie renouvelable offshore, l’extraction minière, la navigation, la mariculture et le renforcement des défenses côtières exigent de plus en plus d’espace et de ressources marines, en particulier dans la mer du Nord et les mers celtiques.
  • Les impacts environnementaux à grande échelle des activités telles que l’éolien offshore sont incertains.
  • Il faudrait mieux comprendre les pressions conjuguées de toutes ces activités qui devraient faire l’objet d’une gestion intégrée, comme c’est déjà le cas dans certains pays OSPAR, tels que la Norvège.
  • De nombreuses activités entraînent une augmentation du bruit, des déchets et du nombre des espèces non indigènes, qui affectent le milieu marin. Leurs impacts cumulatifs sur les écosystèmes marins, en particulier ceux du bruit et des déchets, sont encore mal connus.

Le QSR recommande de mettre en œuvre des plans de gestion coordonnés à l’échelle régionale, soutenus par des recherches sur les impacts des diverses activités. Il faut surveiller continuellement les usages existants et nouveaux de la mer et évaluer leurs impacts. Il convient d’appliquer des mesures de gestion, le cas échéant.

10 BIODIVERSITÉ ET ÉCOSYSTÈMES

Le déclin de la biodiversité est loin de s’arrêter.

  • Des espèces sont menacées ou en déclin dans toutes les Régions OSPAR: requins, raies, tortues, oiseaux de mer, baleines, hippocampes, invertébrés et espèces de poisson diadromes et commerciales.
  • Les activités humaines, surtout la pêche, menacent la taille et l’état de plusieurs habitats des fonds marins.
  • Le changement climatique rendra plus difficile la protection et la conservation de la biodiversité.
  • 159 zones marines protégées couvrent 13% des eaux territoriales mais représentent seulement un peu plus de 1% de l’ensemble de la zone OSPAR.
  • Il convient d’effectuer une meilleure surveillance de la biodiversité marine aussi bien dans l’ensemble de l’environnement que dans les zones protégées.

Le QSR recommande d’étendre le réseau OSPAR de zones marines protégées, en particulier dans les zones clés au large des côtes afin de parvenir à un réseau écologiquement cohérent. Des mesures ciblées permettant d’améliorer la protection des espèces et habitats menacés et/ou en déclin sont nécessaires.

11 VERS UNE ÉVALUATION DES ÉCOSYSTÈMES

La gestion durable de la mer exige la connaissance combinée du statut de la biodiversité et des impacts cumulatifs des activités humaines sur le fonctionnement des écosystèmes.

  • OSPAR dispose d’outils bien établis pour évaluer, avec ses stratégies, les impacts des principales activités humaines, mais manque toujours d’outils pour mettre ceci dans le contexte du fonctionnement global des écosystèmes.
  • OSPAR a développé une série d'Objectifs de qualité écologique (EcoQO) qui commencent à décrire la santé des écosystèmes de la mer du Nord. La plupart ne sont pas encore atteints bien que des progrès aient été accomplis.
  • Une évaluation régionale pilote fournit des leçons importantes sur les méthodes en développement d’évaluation des écosystèmes.

Le QSR recommande de renforcer la capacité existante de surveillance et d'évaluation d'OSPAR et de l’intégrer dans des méthodologies pour une évaluation globale des écosystèmes, tout en cherchant la cohérence avec les développements réalisés dans le cadre de la Directive cadre Stratégie pour le milieu marin de l’UE.

12 RÉSUMÉS RÉGIONAUX

L’amélioration dans toutes les Régions du milieu marin de l’Atlantique du Nord-Est est clairement indiquée, à la suite des efforts d’OSPAR. Les apports et les niveaux de contamination de certains polluants ont baissé et la diminution de certains effets néfastes se révèle. Mais la perte de la biodiversité n'a pas été encore stoppée, avec notamment le besoin d’une gestion consciencieuse de la pêche et d'autres activités humaines.

Le changement climatique et l'acidification des océans représentent des défis environnementaux majeurs à long terme dans toutes les Régions OSPAR. Les impacts sur la biodiversité arctique sont imminents, avec la perte d’habitats liés à la banquise. Les pressions dues au changement climatique vont augmenter dans les cinq Régions et interagir avec les pressions découlant des activités humaines.

L’état par rapport aux objectifs des stratégies d'OSPAR dans chacune des Régions d'OSPAR est différent. Progresser pour atteindre les objectifs d'OSPAR est essentiel pour maintenir l'intégrité et la résilience des écosystèmes face aux pressions humaines, au changement climatique et à l’acidification des océans.

Région I Région II Région III Région IV Région V
Il n'y a aucun problème d'eutrophisation. Une augmentation des apports en nutriments issus de l’aquaculture et des apports atmosphériques d’azote est attendue.
Les teneurs en métaux sont pour la plupart acceptables mais celles en HAP et PCB sont inacceptables pour environ un tiers des sites de surveillance. Une augmentation de la pression issue de l'extraction du pétrole et du gaz, de la navigation maritime et du transport atmosphérique à longue distance des contaminants est prévue.
Dans les pays d’OSPAR, il n’y a pas d’installations nucléaires qui déversent dans la Région. La radioactivité est rejetée par l'industrie pétrolière et gazière offshore mais les tendances dans les rejets n'ont pas été évaluées. La perspective pour la pression globale est incertaine.
La pollution par les hydrocarbures et les produits chimiques de l'eau de production, par les déversements accidentels et par les déblais de forage a été réduite, mais n’est pas complètement éliminée. Il est prévu que les activités pétrolières et gazières offshore et la pression associée augmentent.
Un grand nombre d’espèces et d’habitats sont menacés ou en déclin. On s'attend à ce que la pression liée au changement climatique et à l'expansion résultante des activités humaines dans les zones libérées des glaces augmente.
Certains stocks halieutiques sont au-delà des limites biologiques de sécurité et la pêche a toujours un impact sur certains habitats des fonds marins. La pression de pêche a diminué suite à une gestion améliorée et l’on s’attend à ce que cette baisse continue.
L'état actuel par rapport au bruit sous-marin est inconnu. Une croissance de la pression liée au bruit peut être prévue en raison de l’élargissement de l’éventail et de l'intensité des activités humaines.
L'état actuel par rapport aux déchets marins est inconnu. La perspective pour la pression due aux déchets est incertaine.
L'état actuel par rapport aux espèces non indigènes est inconnu, bien que plusieurs espèces problématiques aient été identifiées. Une croissance de la pression due aux espèces non indigènes peut être prévue en raison de l’élargissement de l’éventail des activités humaines et en conséquence du changement climatique.
De nombreuses zones de la côte continentale, y compris la Manche, le Skagerrak, le Kattegat, et les estuaires britanniques présentent des problèmes d'eutrophisation. On ne s’attend pas à des changements pour la pression globale due à l'agriculture, aux effluents d'égout et aux apports atmosphériques.
Les teneurs en métaux, HAP et PCB sont à des niveaux inacceptables pour la plupart des sites de surveillance, principalement côtiers. La perspective pour la pression globale due aux sources telluriques et maritimes et aux apports atmosphériques est incertaine.
Les rejets radioactifs provenant de l’industrie nucléaire ont diminué, mais certains rejets provenant de cette industrie et de l’industrie pétrolière et gazière offshore continuent. La perspective pour la pression globale est incertaine.
La pollution par les hydrocarbures et les produits chimiques de l'eau de production, par les déversements accidentels et par les déblais de forage a été réduite, mais n’est pas complètement éliminée. Une diminution de la production pétrolière et gazière et de la pression associée est prévue en mer du Nord.
Un grand nombre d’espèces et habitats sont menacés ou en déclin. On s'attend à ce que la pression de pêche diminue en raison de l’introduction d’une gestion améliorée, mais une augmentation de la pression due aux activités humaines est attendue dans la zone côtière.
Plusieurs stocks halieutiques sont au-delà des limites biologiques de sécurité et l’état de certains stocks ne peut pas être complètement évalué. La destruction d’habitat et l’épuisement d’espèces prédatrices et d’espèces-proies clés sont préoccupants. On s'attend à ce que la pression de pêche diminue suite à une gestion améliorée.
L'état actuel par rapport au bruit sous-marin est inconnu. Une croissance de la pression liée au bruit peut être prévue en raison de l’élargissement de l’éventail et de l'intensité des activités humaines.
La quantité de déchets marins est préoccupante. La perspective pour la pression exercée par les déchets est incertaine en raison de la variété des sources, des différentes tendances et des contrôles prescrits.
L'état actuel par rapport aux espèces non indigènes est inconnu, bien que plusieurs espèces problématiques aient été identifiées. La perspective pour la pression est incertaine en raison de la prise d’effet de mesures sur les eaux de ballast alors que le changement climatique s’avère favorable à l’essor des espèces vers de nouvelles zones.
De nombreux estuaires et baies fermées ont des problèmes d’eutrophisation, mais l’étendue spatiale des zones touchées est faible. On ne s’attend pas à des changements pour la pression globale due à l’agriculture, aux effluents d’égouts et aux apports atmosphériques.
Les teneurs en métaux, HAP et PCB sont à des niveaux inacceptables dans certains sites de surveillance, principalement côtiers et en particulier en mer d’Irlande. La perspective pour la pression globale due aux sources telluriques et maritimes et aux apports atmosphériques est incertaine.
Les rejets radioactifs provenant de l’industrie nucléaire ont diminué, mais certains rejets provenant de cette industrie et de l’industrie pétrolière et gazière offshore continuent. La perspective pour la pression globale est incertaine.
Il y a très peu de production de pétrole et de gaz. La pollution par les hydrocarbures et les produits chimiques par cette activité a été réduite, mais n’est pas complètement éliminée. On ne s’attend pas à des changements pour la pression exercée par les activités pétrolières et gazières offshore.
Un grand nombre d’espèces et habitats sont menacés ou en déclin. On s'attend à ce que la pression de pêche diminue suite à une gestion améliorée, mais une augmentation de la pression due aux activités humaines est attendue dans la zone côtière.
Plusieurs stocks halieutiques sont au-delà des limites biologiques de sécurité et l’état de certains stocks ne peut pas être évalué complètement. La destruction d’habitat et l’épuisement d’espèces prédatrices et d’espèces-proies clés sont préoccupants. On s'attend à ce que la pression de pêche diminue suite à une gestion améliorée.
L'état actuel par rapport au bruit sous-marin est inconnu. Une croissance de la pression liée au bruit peut être prévue en raison de l’élargissement de l’éventail et de l'intensité des activités humaines.
La quantité de déchets marins est préoccupante. La perspective pour la pression exercée par les déchets est incertaine en raison de la variété des sources, des différentes tendances et des contrôles prescrits.
L'état actuel par rapport aux espèces non indigènes est inconnu, bien que plusieurs espèces problématiques aient été identifiées. La perspective pour la pression est incertaine en raison de la prise d’effet de mesures sur les eaux de ballast alors que le changement climatique s’avère favorable à l’essor des espèces vers de nouvelles zones.
Des zones côtières et d’estuaires de la côte française sont touchées par l’eutrophisation. Certains estuaires au Portugal et en Espagne sont des zones à problème potentiel. On ne s’attend pas à des changements pour la pression globale due à l’agriculture, aux effluents d’égouts et aux apports atmosphériques.
Les teneurs en métaux, HAP et PCB sont à des niveaux inacceptables dans certains sites de surveillance, principalement côtiers. La perspective pour la pression globale due aux sources telluriques et maritimes et aux apports atmosphériques est incertaine.
Les rejets radioactifs provenant de l’industrie nucléaire ont diminué, mais certains rejets continuent. Il n’y a pas de rejets provenant de l’industrie pétrolière et gazière offshore. La perspective pour la pression globale est incertaine.
La seule installation de production de gaz ne rejette pas en mer. On ne s’attend pas à des changements pour la pression exercée par les activités offshore.
Un grand nombre d’espèces et habitats sont menacés ou en déclin. On s'attend à ce que la pression de pêche diminue suite à une gestion améliorée, mais une augmentation de la pression due aux activités humaines est attendue dans la zone côtière.
Plusieurs stocks halieutiques sont au-delà des limites biologiques de sécurité et l’état de certains stocks ne peut pas être complètement évalué. La destruction d’habitat et l’épuisement d’espèces prédatrices et d’espèces-proies clés sont préoccupants. On s'attend à ce que la pression de pêche diminue suite à une gestion améliorée.
L'état actuel par rapport au bruit sous-marin est inconnu. La perspective pour la pression exercée par le bruit est incertaine en raison de la variété des sources, des différentes tendances et des contrôles prescrits.
La quantité de déchets marins est préoccupante, bien que plus faible que dans les Régions II et III. La perspective pour la pression exercée par les déchets est incertaine en raison de la variété des sources, des différentes tendances et des contrôles prescrits.
L'état actuel par rapport aux espèces non indigènes est inconnu, bien que plusieurs espèces problématiques aient été identifiées. La perspective pour la pression est incertaine en raison de la prise d’effet de mesures sur les eaux de ballast alors que le changement climatique s’avère favorable à l’essor des espèces vers de nouvelles zones.
Il n’y a pas de problème d’eutrophisation. On s’attend à ce que les apports atmosphériques d’azote par la navigation maritime augmentent.
Aucune donnée de surveillance n’a été soumise sur les teneurs en polluants dans l’environnement et l’état n’a pas été évalué. La perspective pour la pression globale due aux apports atmosphériques et au développement des activités offshore est incertaine.
Il n'y a aucune installation nucléaire et, à l’heure actuelle, aucune installation pétrolière et gazière ne rejette dans la Région. La perspective d’expansion de l’industrie pétrolière et gazière dans la Région V et du développement de la pression s’y rapportant est, à l’heure actuelle, incertaine.
L’exploration pétrolière et gazière a lieu, mais il n’y a pas encore de production. La perspective pour la production pétrolière et gazière dans la Région est incertaine et dépendra de facteurs tels que la faisabilité technique et économique.
Un grand nombre d’espèces et habitats sont menacés ou en déclin. La perspective pour la pression est incertaine.
Certaines espèces de poissons à grande longévité et croissance lente sont touchées par la pression de pêche. La destruction des habitats vulnérables des eaux profondes est préoccupante. La perspective pour la pression de pêche est incertaine.
L'état actuel par rapport au bruit sous-marin est inconnu. La perspective pour la pression liée au bruit est incertaine.
L'état actuel par rapport aux déchets marins est inconnu. La perspective pour la pression due aux déchets est incertaine, en raison de la variété des sources, des différentes tendances et des contrôles prescrits.
L'état actuel et la perspective pour les espèces non indigènes sont incertains.